Damien Keyeux reçoit sa quatrième nomination pour son travail sur
Duelles d’Olivier Masset-Depasse. Fidèle collaborateur du réalisateur, il était déjà nominé en 2011 pour
Illégal. Egalement nominé en 2013 pour
Le Cochon de Gaza, il remporte le trophée en 2015 pour
La Marche de Nabil Ben Yadir. On notera que Damien Keyeux a récemment assuré le montage de films comme
Papicha, présenté à Cannes, ou encore le court métrage belge
Une soeur de Delphine Girard, pré-sélectionné pour les Oscars et en lice l’année dernière pour le Magritte du Meilleur court métrage.
Fidèle monteuse des frères Dardenne,
Marie-Hélène Dozo prête depuis longtemps ses talents à d’autres cinéastes, et notamment à de grands documentaristes. Au fil des rencontres, elle a su tisser une filmographie jalonnée de prix. Elle rencontre Luc et Jean-Pierre Dardenne sur leur court métrage
Il court… il court le monde en 1987, et les accompagne depuis lors, sur tous leurs films. Nominée à deux reprises pour leurs collaborations (en 2011 pour
Le Gamin au vélo, qui en 2015 pour
Deux jours une nuit), elle remporte le Magritte du Meilleur montage en 2014 pour
Kinshasa Kids de Marc-Henri Wajnberg. Elle est nominée cette année pour
Le Jeune Ahmed.
Nominée en 2017 pour
Je me tue à le dire de Xavier Seron,
Julie Naas accompagne les auteurs de la jeune génération de l’audiovisuel belge, que ce soit à travers son travail sur la série
La Trêve par exemple, ou récemment sur
La Grand-messe de Méryl Fortunat-Rossi et Valéry Rosier, ou encore les courts métrages
La meilleure manière de…, Le Scénariste ou
Famille. Elle aussi présentait un film à Cannes en 2019 :
Adam, de Mariam Touzani. Elle est nominée cette année pour
Lola vers la mer de Laurent Micheli, avec lequel elle avait déjà collaboré sur
Even Lovers Get the Blues.