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Les Magritte du Cinéma
13e édition - 9 mars 2024

02 décembre 2011 - 16:18:36

Un président d’honneur… français !

Bertrand Tavernier sur le tournage de "Holy Lola" en 2002. - ©
Outre le nouveau Magritte du cinéma qui distinguera, cette année le meilleur film flamand coproduit dans la partie francophone du pays, quelques autres modifications ont été apportées à la structure de la manifestation.

L’an dernier, certains se sont étonnés que le président d’honneur fût aussi un lauréat potentiel. Que le film de Jaco Van Dormael empoche six récompenses n’a évidemment pas contribué à calmer le débat.

Tous ceux qui ont suivi les discussions et le processus de vote savent naturellement que Jaco Van Dormael n’a eu aucune influence sur les voix enregistrées individuellement sur Internet, mais une fois que la rumeur est lancée, il est difficile d’y répondre.

Pour éviter ce genre de confusion (cette confusion des genres) et s’ouvrir vers l’extérieur, l’Académie André Delvaux a décidé de faire appel à un président d’honneur étranger : " C’est Bertrand Tavernier qui sera cette année le parrain de la cérémonie", explique Luc Jabon, président de la section belge de la SACD.
"Ce grand réalisateur est président de l’institut Lumière", précise Patrick Quinet, président de l’UPFF, l’Union des Producteurs de Films francophones. C’est un amoureux du cinéma belge qu’il connaît très bien. Ce choix s’inscrit également dans une volonté d’ouverture par rapport aux autres cinématographies et aux regards extérieurs. L’Académie voulait une personnalité qui incarne les valeurs des Magritte du cinéma. C’est une grande chance d’avoir pu intéresser un artiste aussi prestigieux et emblématique que Bertrand Tavernier."

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[lors de la conférence de presse : Philippe Logie, Patrick Quinet et Frédéric Delcor]


Tout ce qui concerne le déroulement de la cérémonie est naturellement encore en gestation. "Mais", précise Philippe Logie. "Helena Noguerra qui a donné entière satisfaction en 2011 sera à nouveau aux commandes de la manifestation. Nous avons été ravis de sa prestation et elle a immédiatement donné son accord pour renouveler l’expérience qu’elle avait adorée".


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[Helena Noguerra photographiée par François de Ribaucourt]



"L’an dernier", poursuit le directeur des acquisitions des programmes de Be tv en parlant de l’émission, "nous avions une obsession: être court et rapide à tout prix. Nous l’avons peut-être poussée un peu loin. À certains moments, nous avons donné l’impression de nous précipiter. Cette année, on s’installera dans un rythme moins cadencé, plus naturel."

Le 10 janvier (à l’issue du premier tour de vote) lors d’une nouvelle conférence de presse, les nominés par catégorie seront dévoilés. Ainsi que les moyens mis en place pour la retransmission de la cérémonie. ... Mais il restera bien des surprises à découvrir le jour même. Pas question de tout dévoiler avant la date fatidique.

"Nous, Belges avons une identité forte, c’est certain. Nous sommes connus pour notre humour, pour notre surréalisme aussi, mais", tempère Patrick Quinet," il existe un canevas propre à ce type de cérémonie. Un schéma que tous les pays appliquent. Les Magritte du cinéma ne vont pas tout à coup révolutionner le genre qui s’appuie sur une longue expérience."

Le but des Magritte du cinéma est de s’inscrire dans cette tradition et d’y apporter sa petite touche personnelle. Rendez-vous, le 4 février prochain au Square à Bruxelles et sur les écrans de télévision de Be tv pour voir si le défi est relevé.