C’est déjà la quatrième nomination pour le chef opérateur
Hichame Alaouié, cité aux Magritte du Cinéma pour son travail sur
L’Hiver dernier, Les Chevaux de Dieu (pour lesquels il gagne la statuette) et
Tokyo Fiancée. Directeur de la photographie sur les premiers films de Joachim Lafosse notamment, il travaille pour la première fois avec Olivier Masset-Depasse sur
Duelles. Il accompagne ainsi le réalisateur sur cette adaptation aux belles ambitions esthétiques, avec pour mission de créer des réminiscences cinéphiles avec les cinéastes des sixties (Hitchcock, Douglas Sirk) ou encore le travail plus récent de Todd Haynes ou Paul Thomas Anderson.
Le chef opérateur belge
Benoît Debie est nominé pour la deuxième fois cette année. Après avoir débuté aux côtés de Fabrice du Welz puis de Gaspard Noé, sa carrière se développe dans le monde entier. Il a notamment travaillé avec Wim Wenders, Ryan Gosling, Harmony Korine ou Dario Argento. Il est nominé cette fois-ci pour son travail sur
Les Frères Sisters, western crépusculaire de Jacques Audiard, où il réinvente la cinégénie du Grand ouest américain, dans ce film tourné en Espagne et en France.
Il y a deux ans,
Virginie Surdej remportait le Magritte de la Meilleure image pour
Insyriated de Philippe Van Leeuw. Cette année, on la retrouve à l’oeuvre sur
Nuestras Madres de Cesar Dìaz, Caméra d’or à Cannes, où elle trouve le juste équilibre entre les scènes à l’aspect organique suivant l’enquête du héros du film, qui cherche à identifier les victimes disparues du génocide guatémaltèque, et l’éclat solaire des femmes Mayas, héroïnes résistantes. Virginie Surdej était également à l’origine cette année de l’image superbe de
By the Name of Tania de Bénédicte Liénard et Mary Jimenez, nominé dans la catégorie Meilleur documentaire.