Fidèle monteuse des frères Dardenne, Marie-Hélène Dozo prête depuis longtemps ses talents à d’autres cinéastes, et notamment à de grands documentaristes. Elle rencontre Luc et Jean-Pierre Dardenne sur leur court métrage
Il court… il court le monde en 1987, et les accompagne depuis. Nominée à trois reprises pour leurs collaborations (pour
Le Gamin au vélo, Deux jours une nuit et
Le Jeune Ahmed), elle remporte le Magritte du Meilleur montage en 2014 pour
Kinshasa Kids de Marc-Henri Wajnberg. Elle entamait l’année dernière une nouvelle collaboration avec Joachim Lafosse, dont elle a monté le dernier film,
Les Intranquilles, sélectionné en Compétition à Cannes, pour lequel elle est nominé cette année.
On retrouve également dans cette catégorie le monteur Nicolas Rumpl, déjà en lice en 2017 pour
Parasol de Valéry Rosier. Il est en compétition cette année pour son travail sur
Un monde, le premier long métrage de Laura Wandel, qu’il avait déjà accompagnée sur son court métrage
Les Corps Etrangers. On notera qu’on le retrouvera bientôt au générique de
La Vie dans les bois, le prochain film de François Pirot, et
Last Dance, celui de Delphine Lehericey. Il était deux fois présent à Cannes cette année, à Un certain regard pour
Un monde donc, mais aussi à la Semaine de la Critique pour
Rien à foutre d’Emmanuel Marre et Julie Lecoustre.
Quant à Sophie Vercruysse, elle était également présente à Cannes cette année pour
Mon Légionnaire de Rachel Lang, présenté en clôture de la Quinzaine des Réalisateurs. Mais c’est pour un autre film qu’elle est nominée aux Magritte du Cinéma 2022, puisqu’elle a monté
Une vie démente d’Ann Sirot et Raphaël Balboni, en compagnie du réalisateur. Notons qu’elle a également signé le montage du film
#SalePute, en lice pour le Magritte du Meilleur documentaire. Sophie Vercruysse a également longtemps accompagné Joachim Lafosse, notamment sur
A perdre la raison, pour lequel elle a reçu le Magritte du Meilleur montage en 2013.