À la demande de son père, Coline retourne dans sa chambre d’enfant pour faire le tri dans ses affaires. Les différents objets qu’elle y trouve la plongent dans les souvenirs de son enfance. Parmi eux se détachent ceux qui l’ont marquée jusqu’à aujourd’hui. Mais derrière la tendresse presque enfantine d’une animation d’apparence classique qui évoque des illustrations de livre jeunesse se tapissent d’inquiétants traits au fusain, en écho aux souvenirs traumatiques qui refont surface, aux monstres parfois bien réels de l’enfance qui n’ont pas fini de hanter les adultes. Câline de Margot Reumont est produit par Delphine Renard, Delphine Cousin et Justine Paulus pour Zorobabel. Notons que le film est également en course pour le César du Meilleur court métrage d’animation!



Robert a passé une très mauvaise journée. Il n’est pas de bonne humeur et en plus, son papa l’a envoyé dans sa chambre. Alors Robert sent tout à coup monter une chose terrible : la colère… Et si nos colères prenaient forme? Et si elles passaient le pas de la porte pour entamer le dialogue? En donnant corps à la colère de Robert à travers ce récit limpide et chaleureux, Arnaud Demuynck, et Célia Tisserand mettent en image avec Grosse Colère la difficile gestion de ses émotions d’un jeune enfant, dépassé par l’intensité de ses sentiments, en adaptant librement le quasi classique de littérature jeunesse de Mireille d’Allancé. On notera en passant qu’il s’agit de la 11e nomination dans cette catégorie pour La Boîte,… Productions, la structure d’Arnaud Demuynck, lui-même déjà nominé à de nombreuses reprises, et qui concoure également cette année dans la catégorie Meilleur premier film pour son long métrage Yuku et la fleur de l’Himalaya, co-réalisé avec Rémi Durin.



Cowboy, Indien et Cheval sont de retour, et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’ils se sont encore mis dans de beaux draps. Alors que l’école est finie et que l’été tire en longueur, Indien et Cowboy s’ennuient. Cheval les traîne dans une salle de cinéma poussiéreuse pour voir un formidable vieux film de pirates. Le film va les sortir de leur torpeur. Excités par cet univers de bruit et de fureur, ils ne pensent plus qu’à se battre à coups d’épées et à vouloir embarquer pour la grande aventure. On imagine bien connaissant les figurines en plastique les plus déjantées du cinéma belge que rien ne va se passer comme prévu… Patar et Aubier, aux manettes de ces Grandes Vacances, sont des habitués de la catégorie Meilleur court métrage d’animation, qu’ils ont déjà remportée en 2015 pour La Bûche de Noël, et en 2020 pour La Foire Agricole, déjà produits par Hugo Deghilage et Vincent Tavier pour Panique!



C’est pas tous les jours facile d’avoir 16 ans, que ce soit dans la cour du lycée, ou sur le dance floor de la boum du samedi soir. C’est justement là que l’on retrouve Lucie, Maya et leurs amis. Même Jimmy est venu, principalement pour voir Maya. En attendant, ça danse et ça papote, ça se cherche et ça s’évite en fumant des clopes et en buvant du Malibu. Mais au moment où tout doit se jouer surgissent entre Maya et Lucie des sentiments cachés, tendres et confus, qui ont du mal à trouver leur place. Le coeur a ses raisons que la raison ne connaît point, et ne nous entraine pas toujours où l’on nous attend, c’est ce que nous démontrent avec facétie et une folle créativité Chloé Alliez et Violette Delvoye dans Les Liaisons Foireuses avec cette animation en stop motion où des interrupteurs plein de boutons (toutes sortes de boutons) nous rejouent la valse des sentiments. Le film est produit par William Henne et Jean-François Le Corre pour Zorobabel, société qui place donc deux films dans cette catégorie.