Violences misogynes en ligne, gestion d’une salle de consommation de stupéfiants, hypnose thérapeutique, addiction et amour filial et maternel sont autant de thématiques, à la fois intimes et systémiques, abordées par les films en lice cette année pour le Magritte du Meilleur documentaire.
Les oeuvres en lice pour le Meilleur film étranger en coproduction nous entrainent au quatre coins du monde, dans quatre arènes bien différentes: de Casa à Beyrouth en passant par la jungle philippine, des bolides rutilants au monde de l’art contemporain, de la place des femmes seules à la folie d’une guerre fantôme, Adam, Onoda, Titane et L’Homme qui a vendu sa peau nous ouvrent autant de fenêtres sur les destins variés de l’humanité.
Ce sont quatre œuvres aux univers et aux tonalités résolument différents qui se retrouvent en lice cette année pour le Magritte du Meilleur premier film. Une comédie radicalement déjantée, une histoire d’amour queer et fantastique, un drame scolaire à hauteur d’enfant, une comédie fantaisiste et énergisante, soit autant de facettes d’un cinéma belge qui se réinvente sans cesse grâce à l’incroyable créativité de ses jeunes talents.
La catégorie Meilleur film flamand réunit cette année un duo chevronné déjà nominé dans cette catégorie, et trois premiers longs métrages, qui démontrent la créativité du cinéma flamand et le solide « réservoir » de talents sur lequel il peut s’appuyer.
Cette 11e édition tant attendue des Magritte du Cinéma fait la part belle au renouveau, puisque ce sont deux premiers films qui mènent la danse des nominations!
Après une année de pause en 2021 pour cause de crise sanitaire, Les Magritte du Cinéma signent leur grand retour le 12 février prochain, pour une 11e édition qui s’annonce riche en découvertes et en surprises!
Du 31 janvier au 7 février, la RTBF, sur une initiative de et en partenariat avec l'Académie André Delvaux, a offert une magnifique vitrine au cinéma belge. Grâce à un dispositif cross-média fort, la semaine du cinéma belge a touché plus de 2.320.000 personnes différentes en télévision, soit près de 53% des téléspectateurs. Si l’on ajoute à ces chiffres les résultats de la radio et du web, cette semaine du cinéma belge aura conquis un très large public. Un résultat qui ne peut que réjouir tout un secteur durement touché par la crise.